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Les plus grandes possessions de l'histoire, le calvaire d'Anneliese Michel:
Qui n'a pas vu ou entendu parler des films « L’exorcisme d’Émilie rose » et du film de Hans-Christian Schimd, « Requiem ». Ses deux films ont été inspirés de la vie tragique d’une jeune femme, Anneliese Michel.
Anneliese Michel est née en 1952. C'est une jeune allemande née à Leiblfing en Bavière, jolie et très intelligente, douée pour les études, elle souhaite être professeur. Mais un jour de 1968, sa vie bascula dans l'horreur...
Alors qu'elle n'est seulement agée de 16 ans, Anneliese commence à ne plus contrôler son corps et tremble violemment. Ses crises se font de plus en plus violentes, elle perd sa voix et ne peut absolument plus appeler ses parents pour leur demander de l'aide. Un neurologue diagnostique de simples crises d'épilepsie et fut admise à l'hôpital pour un traitement, mais celui-ci n'a aucun effet sur la jeune Anneliese.
Après ces dernières attaques, Cette jeune fille voit des personnages ou des visages démoniaques auxquels elle attribua le nom de Fratzen, en train de grimacer lors de sa prière quotidienne, Anneliese était en effet très pieuse et catholique, et priait chaque jour.
Elle entendait également des voix, elle en parla aux médecins qui ne savaient plus comment l'aider...
Au début de l’année 1973, les parents de la jeune fille, face à la détresse de celle-ci et à l'impuissance de la médecine, font appel à plusieurs prêtres afin d’exorciser leur enfant. mais ceux-ci refusent et conseillent à Anneliese Michel de continuer à suivre son traitement.
En effet, d'après l'Eglise, Anneliese ne répondait pas aux caractéristiques des cas de possessions, elle ne parlait pas de langues qu’elle n’avait jamais apprise durant ses crises, n’avait aucun pouvoir surnaturel et ne ressentait aucune gêne face à des objets religieux.
Son état s'empire, et s'en prend maintenant à ses parents en leur infligeant des morsures, des coups et des insultes, elle ne contrôle plus rien, et ses violences deviennent de plus en plus insupportables, laissant ses parents paniqués et impuissant.
Anneliese refuse de s’alimenter, mange des insectes, dort a même le sol, hurle toute la journée, brise les crucifix de sa chambre et détruit toutes les représentations de Jésus. Elle se dit sous la coupe des démons, qui mènent désormais sa vie et son corps...
Durant l'année 1975, l'Eglise après avoir reconsidéré son cas autorise enfin un exorcisme, elle sera exorcisée sur le rituel romain.
Selon l'enquête du clergé, Anneliese serait possédée par plusieurs démons, dont celui de Lucifer, qui se manifesteraient à travers elle.
Le père Arnold Renz et le Pasteur Ernst Alt sont alors désignés pour s’occuper de la jeune femme éprise de violentes douleurs physique. A partir de ce moment-là, on pratique sur Anneliese un ou deux exorcismes par semaine, il faut parfois l’aide de trois hommes pour maitriser Anneliese durant ses crises quand on ne l’attache pas.
Cependant les crises ne cessèrent pas, elle se trouvait paralysée et inconsciente de plus en plus souvent
Durant un court moment, elle pu reprendre un semblant de vie, retourna à ses études, participa à un concours… mais les crises continuent et la jeune femme refuse toujours de s’alimenter.
Dans un état physique de plus en plus dramatique ses nombreuses génuflexions provoquent une rupture au niveau de ses genoux, la situation se détériore inexorablement, Anneliese n'est plus que l'ombre d'elle-même. Quarante cassettes audio furent enregistrées lors des exorcismes afin de conserver les détails de son terrible calvaire.
Le 30 juin 1976, exténuée, Anneliese souffre d’une pneumonie et subit son dernier exorcisme ( 67 au cours de sa vie ). Elle avait le visage émacié et souffrait d'une grande fièvre. Elle mourut le lendemain à son domicile le 1 juillet 1976. Le rapport d'autopsie indique que sa mort est liée à une sévère malnutrition et à une déshydratation consécutives à sa privation de nourriture pendant la dernière année.
Les parents et les prêtres sont condamnés en 1978 à 6 mois de prison avec sursis après l’enquête d’un procureur, pour négligence ayant entraîné la mort (les médecins affirmèrent qu’elle était épileptique et psychotique).
Pour beaucoup de gens le nom d’Anneliese Michel évoque le nom d’une femme qui s’est battu avec le diable, sa tombe est devenue un lieu de pèlerinage encore à ce jour.
Bibliographie: Félicitas D. Goodman, La Vérité sur l'exorcisme d'Anneliese Michel, Résiac, 1994.
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